Enfin! Après plusieurs lunaisons assez difficiles, celle du 7 mai nous annonce une éclaircie. A prendre tout d’abord au sens propre, car il s’agira (encore) d’une Super Pleine Lune, la dernière de 2020. Autrement dit, elle sera à son Périgée – (au plus près de la Terre), donc très visible dans le ciel nocturne. Mais l’éclaircie vaut aussi au sens figuré, puisque les relations planétaires de la carte de la Pleine Lune sont plutôt harmonieuses.
Les deux Luminaires, soit le Soleil (17 ° Taureau) et la Lune (17° Scorpion) sont en lien étroit avec Mercure et Neptune.
Le Soleil, pour sa part, est conjoint à Mercure qui le précède de peu, tandis que la Lune s’oppose à ces deux planètes. Nous nous trouvons donc face à des éléments qui nous poussent à un regain de spontanéité dans les échanges.
Nous avons tous envie de retrouver une certaine joie printanière. La position en Scorpion de la Lune, toutefois, nous incite à un peu plus de retenue. Elle se veut profonde, à la recherche d’une vérité sans concessions. Alors que Mercure, en Taureau, lui souffle à l’oreille: «ça suffit! Le mois de mai est fait pour célébrer les plaisirs de la nature qui se renouvelle». Autrement dit, si Mercure était une personne, celle-ci voudrait aller se poser dans un parc avec un livre, à défaut de retrouver des fêtes pour étudiants. Mais la Lune insiste: «Attention, Mercure, ne t’emballe pas. Nous en n’avons pas tout à fait fini avec l’épreuve, restons vigilants!»
Heureusement, Neptune en Poissons, qui forme un joli sextile à la conjonction Soleil-Mercure, ainsi qu’un trigone à la Lune, vient en renfort. Avec sa capacité de vibrer sur le plan collectif, il comprend les besoins non formulés. Il nous aide à retrouver un peu de rêve et l’espoir d’un monde meilleur, plus fraternel et solidaire.
C’est l’état d’esprit du moment, en tout cas. A chacun de nous de le ressentir et de voir comment se dessine cette promesse.
