C’est tout à la fin de la journée du 17 janvier, quelques minutes avant minuit (temps universel), que se forme la première Pleine Lune de l’année.
Pour celles et ceux qui l’ignorent, la Lune fait le tour du zodiaque en près de 29 jours et demi. Donc chaque mois, elle va se retrouver en face du Soleil – qui progresse aussi à son rythme, en prenant environ un mois pour franchir un signe zodiacal. Nous avons donc droit à 12 ou parfois 13 Pleines Lunes annuelles, à cause de ces différences de cycles.
Ce 17 janvier, la Pleine Lune se forme à 27° du Cancer, face au Soleil.
J’ai envie de la nommer « la Pleine Lune des émotions », faisant ainsi référence à l’une des caractéristiques les plus typiques de ce signe d’été. Face au Soleil situé dans l’hivernal Capricorne, le message général est qu’il nous faut accepter nos fluctuations d’humeur avec courage et détermination. Il est d’ailleurs assez intéressant de savoir que cela coïncide, en Occident, avec le début de l’année civile. Après les bonnes résolutions de la Nouvelle Année, nous nous retrouvons face à la première épreuve de vérité: est-ce que nous allons pouvoir continuer notre route, en assumant les conséquences de nos peurs, colères, joie, surprise, tristesse, etc? Cerise sur le gâteau, cette Pleine Lune tombe, cette année, sur le «blue Monday» (soit le 3ème lundi de janvier), à savoir le jour présenté comme le plus déprimant de l’année, formule mathématique à la clé. Même si c’est un concept marketing (plutôt qu’une réalité observée), le calcul se base sur plusieurs éléments qui sont tout à fait en rapport avec le contexte astrologique: température moyenne, temps passé depuis Noël, niveau de motivation, notamment.
Or, il faut bien avouer que le contexte général de cette lunaison est lourd. Il ralentit notre marche comme si nous progressions sur un sol gelé, sous un vent glacial. Mercure vient en effet de commencer sa rétrogradation, alors que Vénus recule depuis un moment. Voilà donc deux planètes rapides (la première concernant notre mental, la deuxième, notre affect) qui nous suggèrent de ralentir le rythme. Il est d’ailleurs intéressant de relever que Mercure a est devenu rétrograde en Verseau le 14 janvier, à moins d’un degré d’un carré exact à Uranus. C’est comme si la planète faisait un «refus d’obstacle». Autrement dit, elle ajoute un élément de plus pour nous indiquer que la phase de préparation et de digestion de nos projets n’est pas encore arrivée à son terme.
La Pleine Lune est toujours un éclairage édifiant. Une fois ce constat fait, à nous de travailler sur la maîtrise des émotions qui en découlent. Patience, patience….